L'averse qu'on nous offrait aujourd'hui est magistrale. On pouvait dire que l'expression "Il pleut des cordes" serait bien choisi pour décrire ce temps... Etait-ce le seul point négatif pour ce jour ? Bien sur que non, sinon la vie serait vraiment le pays de "My little Pony". Il fallait aussi que Ambre, la blonde à petite cervelle fasse des siennes. Et oui ! C'est grâce à elle que je regarde le temps qu'on a aujourd'hui, parce que sinon, cela n'aurait vraiment aucune importance pour moi.
A vrai dire, je ne sais pas ce qui lui prend. Depuis que je suis arrivé ici, je suis une de ses cibles. Elle me juge comme une sorcière alors que je viens d'arriver comme une jolie fleur. J'ai aussi remarqué qu'elle donnait à toutes ses cibles un avertissement qu'elle m'avait aussi donné d'ailleurs. "Ne touche pas à mon mec !" Voilà ce qui résume son barbant discours plein de grossièretés que si je devais refaire le même discours, j'aurais censuré des mots. Enfin bref, de tout façon, je ne connaissais point ce jeune homme que je dois vraiment plaindre. A par peut-etre qu'il est masochiste et que c'est de son plein gré qui l'a choisi Ambre... Là je dis, ça va au delà de la connerie !
J'ai vraiment que ça à faire de penser à ça alors qu'en ce moment, je suis sous la pluie à deux doigts de tomber malade. Qu'importe, je devais réparer la bêtise que cette cinglée a fait. Elle venait de jeté devant le lycée tout un texte qui était très important pour le RPG que j'avais à faire avec quelqu'un sur un forum. Tout un bel écrit parti en fumée à cause de la pluie. Néanmoins, il fallait que je les ramasse. En pensant que peut-etre qu'il y aurait des feuilles survivantes. Heureusement qu'elle n'avait pas touché à mon livre, une
édition spéciale de la belle vie de mon auteur préféré...
Enfin fini de tout rassembler ! Je ramassais les dernières feuilles en vitesse avant de me redresser afin d'être debout devant la rue. Je suis fière de ma rapidité. Il restait quelques écrits qui n'avaient pas été effacé. Saint pingouin, je vous aime.
Ou pas. Certaines fois, il faut que j'arrête de parler trop vite.
Les restes des écrits venaient de disparaitre avant même que je réagisse. Quelqu'un qui passait avec son transport venait de passer sur la flaque d'eau qui était juste devant moi en m'arrosant avec le reste de mon chef d'oeuvre. Aujourd'hui c'est vraiment pas une journée de pluie, mais de douche !
Cette fois, je pouvais plus me retenir. Comme tout le monde, ma patience a des limites.