Ne m'appelez pas Carotte !

Comment décrire Aku ? Et bien... Quand je l'ai rencontré pour la première fois, la première chose que j'ai pensée en le voyant c'était qu'il ressemblait vraiment à un mini-machin qui ressemblait à rien. Mais là, c'était un gamin, hein... Il avait 8 ans...
La dernière fois que je l'ai revu, il était alors âgé d'une quinzaine d'années, et je peux vous dire que ça avait changé. Mais étrangement, il avait toujours plus ou moins l'air d'un petit garçon... Il n'est pas grand, il est même petit avec seulement un mètre cinquante-six, ce qui n'est pas très haut pour un garçon de seize ans... Il paraît freluquet, à plus le corps d'un gymnaste qu'autre chose, il est limite maigre et fait souvent penser à une fille de par sa silhouette. Si il détache ses cheveux et qu'on ne le connaît pas, il est vraiment très facile de se méprendre... Sinon, il a les cheveux longs qui lui arrivent jusqu'aux épaules quand il ne les attache pas, ce qu'il s'assure de faire généralement. Sa chevelure est rousse, comme le feu, et ceux depuis qu'il est tout petit, ça n'a pas foncé quand il a grandis. Sinon, il a de grands yeux verts émeraudes plutôt profonds où il est plutôt facile de se perdre d'ailleurs... Sinon, il a des lèvres... Oh non ! Ca m'a traumatisée... Il a de si belles lèvres et pourtant il ne sourit jamais. Jamais. Je ne l'ai vu sourire de deux fois en 15 ans. Deux fois ! Il a la peau d'une pâleur lunaire et le fait qu'il soit roux ne l'aide pas, ce qui fait qu'il ne sors pas beaucoup quand le soleil se pointe trop, et ça ne l'aide pas non plus quand le rouge lui monte aux joues car là il se fait vite remarquer. D'ailleurs, ça le frustre beaucoup, bien qu'il ne vous l'avouera peut être jamais. Ah aussi ! Il a le dos couvert de cicatrice, c'est effrayant à voir, d'ailleurs, il a horreur qu'on le touche à cet endroit ainsi que le nombre 716148 sur l'épaule droite sans oublier toutes ces petites griffures sur ses poignets qui ne sont autres que des scarifications qu'il s'est fait tout seul.
Bon, sinon, parlons du style vestimentaire... Etant malheureusement assassin, il a tendance à s'habiller de manière à se fondre dans la foule, il lui est même arrivé de se travestir en fille. Toutefois, il n'est pas rare de le voir habillé entièrement de noir. Il porte souvent des shorts, aussi étonnant que ça puisse être.
Sinon, sa voix... C'est une voix étrangement androgyne, qui peut aussi bien être douce que glaciale. Mais il y a toujours cette espèce de pointe de mélancolie dans sa voix, c'est assez... intriguant !
Bref, avec son look d'enterrement et son air de gamin, on se demande si il n'y a pas un problème...


Esprit tordu ? Un peu, oui...
D'abord, il a deux visages plus un autre, mais l'autre c'est... plus spécial !
Avant toute choses, Aku est du genre gros inculte de la vie, inutile de lui demander de jouer à un jeux vidéo, il ne sait même pas de quoi il s'agit (non, ce n'est pas une blague). Bref, il y a certaines choses qu'il ne connaitra pas, bien que cela vous paraîtra aberrant. En même temps, il n'a pas eu trop l'occasion d'en apprendre beaucoup sur ce genre de choses...
Sinon, quel que soit son visage, il demeurera le même garçon solitaire et aimera bien avoir sa tranquillité.
Parlons de ce premier visage que vous aurez tous le droit de rencontrer. Celui de ce gars limite insupportable. Toujours sur la défensive, limite insolant, têtu... Il sera vraiment pas facile à décoincer si vous ne trouvez pas une faille. Il ira jusqu'à refuser de vous dire son nom. Il ne vous pourchassera pas pour vous harceler par contre et nous vous jouera pas de mauvais tour, il n'est pas fourbe. Par contre, si vous n'êtes pas très doué, vous risquez de vous enfoncer et il ne vous parlera peut être même plus...
Mais en réalité, il a ses raisons pour faire l'imbécile comme ça. En réalité c'est quelqu'un de sensible qui ne sait pas mettre de l'ordre dans ses sentiments et qui ne sait pas toujours les gérer, les faisant s'accumuler, si bien qu'il se blesse tout le temps. Il pourrait vous paraître égoïste, mais c'est bien le contraire car il ne pense qu'aux autres avant tout. Il pense aux conséquences, bien qu'il les imagine souvent d'une drôle de manière, il faut l'avouer. Il ne supporte pas de blesser les autres. D'ailleurs, il déteste l'injustice, et parfois, même si c'est une affaire qui ne le regarde pas, il s'en mêle quand même pour aider l'autre qui a des soucies. Par contre, dès qu'il a aidé quelqu'un, il s'en va. Il ne demande jamais rien en échange de son aide et déteste, non, il hais qu'on le remercie ou qu'on dise lui devoir quelque chose. D'ailleurs, il l'assume parfaitement, mais il passe son temps à s'insulter. Il se considère comme un parfait imbécile, un raté, un monstre... Il se pose des barres tout seul. Il se refuse n'importe quelle chose gentille, refuse des contacts amicales et se sens mieux quand on l'insulte plutôt que quand on le complimente ou autre. En gros, cette histoire de limites qu'il s'est posé "tout seul" vire carrément au masochisme. D'ailleurs, si ça ne tenais qu'à lui, Aku se serait déjà suicidé il y a longtemps. En attendant, il s'amuse à se scarifier, apparemment, ça l'occupe. Moi je trouve que c'est débile... Aussi, il collectionne les excuses stupides et les mensonges, ne faisant que s'enfoncer encore plus. Il déteste mentir qui plus est. Plus ça va, plus le temps avance, plus il se blesse. A quoi ressemblerais son coeur si on pouvait le dessiner ? Je dirais qu'il ressemblerais juste à un amas de miettes écrabouillés noires comme la cendre que le vent aurait vite fait de balayer. Une existence inutile, comme il dirait si bien.
En gros, c'est un gars tordu, têtu et froid aux premiers abords et finalement sensible et suicidaire au fond. Juste un garçon blessé qui ne fait que s'enfoncer et qui attend juste que quelqu'un efface pour de bon sa misérable existence.


Il y aura plusieurs narrateurs qui seront signalés.
Lya : la meilleure amie d'Aku et sa "soeur"
Masaru : l'ami d'Aku et son "frère"
Charlie : le numéro 716147, responsable des meurtres et organisateurs des "festivités"
Un policier
Un psychologue
Un responsable du centre de redressement
Un adolescent
Une victime
Un passant dans la rue
Un autre assassin


Charlie :
C'était une journée enneigée. Il y avait eu beaucoup d'orages et des tempêtes de neiges pas possible. Plusieurs éboulements avaient également étaient signalés avait dit Edward. On m'avait demandé d'apporté la "marque". Je savais pertinemment ce que ça signifiait mais je ne me rebellais pas. Ca ne m'étais même pas venu à l'esprit. J'obéissais, c'était tout. Aujourd'hui, ça allais être l'apparition du numéro 716148, ce qui signifiait que j’allais être remplacé. Bientôt, ce ne sera plus moi le sujet des expérience des employés et je deviendrais un des expérimentateurs vu que j'ai survécu jusque là et que j'étais trop "vieux". Le gosse qu'on allait marqué avait 6 ans, le même âge que ma fille. Ma fille... Ca faisait maintenant deux mois que j'avais été "arrêté" et ramené ici, l'abandonnant donc. Mais ça ne me faisait ni chaud ni froid. J'avais donné un amour que je ne connaissais pas à ma file, et, maintenant, j'avais juste un espèce de poids sur le coeur qui me rendait fou. C'était pourquoi j'avais décidé de haïr ce gosse du même âge que ma fille parce qu'il me faisait penser à elle et parce qu'il avait pris ma place. Moi, ça m'amusais les expérience, quand on me laissais au bord de la mort, quand on tentait de me rendre dingue avec des drogues, observant les résultats sur mon corps... C'était drôle. Mais maintenant ça ne serais plus pareil. Je tendais le fer chauffé à blanc à Edward, sans un mot, profitant après du son agréable qu'était le hurlement de douleur qui s'échappa des lèvres du gosse qui demeura néanmoins l'expression du visage figée.
Deux jours après, j'emmenais ce gosse au pied des montagnes pour un enlèvement et un meurtre. La famille Underwood : deux parents à tuer, deux filles à capturer, l’ainé de 10 ans, Ene, et la petite de 7 ans, Enedya. Ca allait être facile... Enfin, je croyais. Parce que les parents n'étaient pas là... Et puis, quand j'ai allumé le feu pour brûler la baraque, alors qu'on allait attraper les eux gamine, l'aînée a obligée la petite à s'enfuir. Agacé, moi qui ne voulait pas revenir les mains vides, j'ai chargé le petit de tuer la fille. Comme moi, le gosse obéissait aux moindres ordres sans se poser de questions, si bien qu'il tua la fille sans remords. Pour la première fois, j'ai sentit la peur en voyant ce visage d'enfant aussi impassible quand la lame se planta dans le cou de la fillette. Effrayant...


Lya :
Mes parents ont été assassinés, et, avec mon frère, ça va faire bientôt 1 mois que nous sommes ici. Ici... L'Enfer Blanc... Au début, je croyais juste que c'était une "prison" pour des enfants qu'il enlevaient après avoir tués leurs parents, mais maintenant... Au début, je l'avais détesté. Lui. Le numéro 716148. Mais j'avais finit par avoir pitié. Ne pas ressentir les sentiments, la douleur et tout, ça doit être bizarre et c'est plutôt triste. Pourtant, je me suis mis dans la tête de le faire changer. C'était bête, non ? J'ai appris une bonne chose en rencontrant ce garçon : pardonner, c'est le meilleur des supers pouvoirs. Je lui ai même donnée un nom entre temps. Bah oui... J’allais pas l'appeler par un nombre tout de même, non ?! C'était pas classe du tout ! Donc, mon objectif était de le faire sourire. Il ne souriait jamais, aussi étonnant que ça puisse être, il ne savait pas gérer ses sentiments et se contentait de les ignorer. C'était limite effrayant... Ce qui m’effrayai le plus, c'était quand ils l'emmenaient. j'ignorais encore ce qu'ils lui faisaient, mais à chaque fois qu'on le récupérait il avait l'air comme groggy et son dos était marqué de trois griffures en plus. Cet endroit c'était un cauchemar. Ils nous faisaient travailler soit au manoir, soit dans les mines. J'avais eu la chance d'aller au manoir m'occuper de Widgess... Ceux qui allaient dans les mines creusaient, et quand ils tombaient sur une poche de gaz, tout explosait et on retrouvait plus de cadavres écrabouillés sous les pierres. C'était aussi dans les mines qu'ils nous faisaient nous entre tuer. Je ne comprenais pas pourquoi...

Masaru :
Finalement, les années avaient passés. J'avais atteint mes 15 ans et les deux autres leurs 12 ans. A cause du peu de fois qu'on était nourris, on était pas bien grand et pas très corpulents surtout. Aku était le plus petit d'entre nous, bien qu'il ai le même âge que Lya, celle-ci le dépassait d'environs cinq ou six centimètres. On était presque comme une famille je dirais. J'étais le grand frère, Lya était la cadette et Aku était considéré comme le plus jeune. Malgré tout, c'était tout de même toujours lui qui nous protégeait. Quand il y avait un éboulement, il nous aidait à nous mettre à l'abri, c'était lui qui s’occupait d'éloigner Charlie quand on allait voler des papiers dans son bureau, lui qui nous couvrait à chaque fois et qui se faisait frapper à notre place... J'étais souvent en trin de me demander si au fond ce n'était pas lui le grand frère... Grâce aux papiers, on en avait appris plus sur l'Enfer Blanc. En réalité, le directeur, Edward, descendait d'une famille de criminels, qui, depuis le Moyen Age ne rêvait que de se venger. Ils faisaient donc des expériences pour "fabriquer" un assassin parfait afin de se venger du gouvernement. C'était un peu stupide à mon avis. Surtout que l'objectif était un peu dérivés, vu les expérience qu'ils faisaient sur Aku. C'était horrible. Parfois, Aku disparaissait et on ne le revoyait que quelques jours, voir quelques semaines après. Quand c'était ça, ils s'amusaient à tester sa résistance, tentant de voir combien de temps il pouvait tenir sans manger, sans boire, sous une température gelée, trop chaude, sous une certain degré de douleur constant... C'était horrible... Je ne savais pas comment il pouvait résister à ça.
C'est dans cette période qu'on le vit sourire pour la première fois en quatre années. Ca n'avait rien de spectaculaire, mais avec ce qu'il avait vécu et la patience dont on avait fait preuve... Lya en avait même fondue en larme.
Il arriva un jour où l'on fugua en pleine journée. Ce jour là, on rencontra une femme. Fuki. C'était une bonne-sœur. Soeur Fuki... Depuis ce jour, on allait souvent à l'église. Là-bas, Soeur Fuki nous apprenait à lire et à écrire. cependant, ses cours étaient un peu du n'importe quoi. On avait appris à écrire des lettres latines et à lire le latin et on avait fait de l'anglais et du japonais. C'était du grand n'importe quoi. Lya et moi nous savions déjà lire et écrire en français alors ça avait été, mais du coup Aku avait appris n'importe quoi. Mais bon, on s'en fichait au fond. Tout allait pour le mieux en dehors de l'Enfer Blanc, il m'avait même semblé un moment être en paix.

Lya :
Puis, un jour, Charlie nous suivit sans qu'on le remarque dans les montagnes. Au début, même Aku ne l'avait pas aperçut. Ce n'est que quelques heures après qu'on remarqua qu'il n'arrêtait pas de tourner dans tous les sens. Finalement, on a aperçus Charlie, mais c'était trop tard. Quand on est rentrés à l'Enfer Blanc, on l'a vu avec des bidons et des boîtes d'allumettes. Ils est allé nous enfermer à nouveau dans l'espèce de cellule où l'on était retenus. Je savais ce qu'il allait faire. il allait mettre en le feu à l'église de Soeur Fuki... Masaru a chargé Aku d'aller chercher Soeur Fuki pour la faire sortir avant. Malheureusement, j'ignore ce qu'il s'est passé, mais Fuki a refusée de sortir et elle est morte brûlée, tout ça devant les yeux d'Aku. Quand il est revenu, il était inconsolable, et il était persuadé que tout était de sa faute. C'était pas faux, mais c'était pas vrai non plus. Et puis, il s'inventait des choses aussi... J'ai crut qu'il allait tomber en dépression. Finalement, Masaru est parvenu à le calmer. Enfin, il a dut l’assommer, sinon, l'autre aurait peut être été plus loin. Ca me faisait de la peine au fond...
Deux jours après, un matin, une fille est arrivée. On était habitué à ces arrivés de temps en temps. Elle s'était mise à pleurer, comme tous les autres font en arrivant, ce qui était normal. Pourtant, ça n'avait pas été pareil. On était tous à bout... Finalement, c'est Aku qui a explosé en premier. Finalement, tous s'est terminé en un désordre énorme. On a mis le feu au manoir, Charlie avait disparu, on a tués Edward... On était fous...

Masaru :
Finalement, une partie d'entre nous ont été abattus pendant le chaos. Puis, avec Lya et Aku, nous sommes allés nous réfugier dans une espèce de grotte plus loin. Lya avait présentée plusieurs faiblesses respiratoires, je craignait qu'elle ne soit trop faible pour continuer. J'avais peur pour elle...
Finalement, le lendemain, on a décidés de porter Lya pour ne pas qu'elle se fatigue. Aku a absolument tenu à la porter, surement s'en voulait-il encore pour ce qu'il s'était passé avec Soeur Fuki. j'avais beau eu lui répéter que ce n'était pas de sa faute, il n'avait pas arrêté d'affirmer le contraire. J'avais donc laissé tomber...
On a dut s'arrêter un moment pour se reposer. On était épuisés, surtout Lya. En même temps, elle avait pas arrêtée de tousser et de cracher du sang, ça nous inquiétait beaucoup. J'avais laissé à Aku le soin de s'occuper de Lya, bien qu'il avait encore une fois insister pour monter la garde pour que je me repose. J'aurais peut être dut l'écouter cette fois. Cependant, j'ai voulut jouer au fort et je suis allé à l'entrée. Si bien que j'en suis mort. Charlie m'a tué. Il m'a enlevé la vie.

Lya :
Quand j'avais rouvert les yeux, je n'ai pas trouvée Aku près de moi. Pourtant, il avait veillé sur moi jusqu'à ce que je m'endorme. Finalement, je l'ai retrouvé à l'entrée... près d'un corps baigné dans une mare de sang. Masaru. je me suis mise à hurler et pleurer comme pas possible. A cet instant, j'étais folle et j'ai dut trouver un coupable, évidemment, j'ai rejeté toute ma rage sur Aku. J'ai été stupide... Je savais très bien qu'il se torturait déjà tout seul. Je savais très bien qu'il s'en voulait à mourir. Pourtant, tout ce que j'ai trouvée à faire c'est passer toute ma rage et ma douleur sur lui. J'ai été tellement stupide. Pourtant, il a continué son chemin avec moi et a supporté mes hurlements et mes exigences. Pourquoi faisait il ça ? Je n'en savais rien. Un moment, il devait être trop fatigué, et il ma déposée au sol. On a continués à marcher et sommes arrivés au pied de la montagne. La ville... Il y avait la ville devant nous... Cependant, j'en pouvais plus et ma maladie a pris le dessus. Je ne pouvais plus marcher, plus avancer. Aku a proposé de me porter jusqu'à un endroit pour me soigner mais je lui ai imploré de partir. Il est finalement partit...

Charlie :
Finalement, j'ai retrouvé 716148 en ville. Il n'était plus accompagné de la gamine aux cheveux blonds ni de l'autre. L'autre, c'était moi qui l'avais tué, mais ça, je supposais que le gosse avait deviné. Je l'avais trouvé à moitié mort sur un trottoir. Il ne savait sûrement pas se débrouiller seul en ville... En même temps, on ne lui avait pas appris. J'avais finalement ramené le gamin à l'Enfer Blanc. Pourquoi ? J'avais encore envie de m'amuser moi ! Edward était mort, donc c'était moi le chef maintenant. Il n'y avait plus personne. Personne. Quand le gosse s'était réveillé, la première chose qu'il avait demandé à faire c'était d'aller enterrer son copain crevé dans la montagne. Je l'ai laissé faire exceptionnellement. Ce comportement, cette façon de penser... Je haïssais tous chez 716148. Finalement, je lui ai appris à survivre en ville et l'ai obligé à tuer pour mon comte. Bien sûr, j'ai continué les expériences. Il était plus solide que moi le gamin, bien qu'il soit plus freluquet d'apparence. Il tenait bien à la douleur, du moins, c'était ce qu'il laissait paraître, et ça m'amusait.

Un policier :
Les collègues ne m'auraient jamais crus au début. J'avais eu beau leur expliquer, ils n'avaient fais que me rire au nez. Pourtant je l'avais vu ! L'assassin c'était un gosse !
"- T'as pas vu Mickey déguisé en Pedobear tant que tu y es ?!" a lancé l'un d'eux.
Ils étaient explosés de rire. C'était vrai qu'en même temps, c'était plutôt dur à croire. Un gamin responsable de la mort d'un bon milliers de personnes, un tueur en série. Ca relevait de mes compétences...
Pourtant, le soir d'un meurtre, c'était bien le même gamin que j'avais revu. On l'avait surpris après un meurtre, recroquevillé contre un mur et couvert de sang. le sang de sa victime évidemment. Il ne faisait pas son âge, je lui aurait bien donné 8/9 ans à vu d'oeil comme ça. Pourtant il avait 14 ans. Ca me paraissait complètement loufoque cette histoire. En plus, le gosse n'avait pas l'air d'être super dangereux, il était pas grand du tout, en malnutrition, les cheveux longs en bataille, sales, et avec cet air freluquet. Il ne faisait pas peur du tout. Pourtant, l'arme qu'il tenait en main témoignait pour lui. C'était bien le tueur en série qu'on recherchait depuis un an.
On a emmené le gosse chez le médecin et celui-ci nous l'a renvoyé avec un air complètement déboussolé. Un fracture à l'avant bras gauche, de multiples cicatrices dans le dos, des traces de divers drogues dans le sang, un nombre sur son épaule, plusieurs traces de maladies infectieuses... C'était effrayant. On a emmené le gosse et on a recherché une trace d'un possible parent. Rien. Rien du tout. Son ADN n'a rien donné. Il n'avait aucune identité. Il disait juste s'appeler Aku. C'était tout. On lui a finalement filés un nom de famille au hasard. Puis, on l'a emmené au camp de redressement. Ca faisait bizarre... Un gamin qui paraissait beaucoup plus jeune qui ne l'était, pas bavard, pas violent, avec d'autres personnes baraqués presque tous plus âgés que lui bruyants et bagarreurs... J'avais eu pitié du gosse en repartant...

Un psychologue :
J'étais habitué à divers cas. J'avais vu beaucoup de brutes, de demeurés, de gosses battus par leurs parents devenus dépressifs... Mais je n'avais jamais vu un gamin comme ça. Tueur en série, 14 ans, avec ce physique qui laissait penser qu'il n'avait même pas dix ans, tous ce que le médecin avait trouvé chez lui comme anomalies... De plus, après avoir parlé avec lui et l'avoir observé, j'en étais venu à découvrir qu'il était en plus de ça schizophrène. Une légère schizophrénie cependant qu'il semblait assez bien gérer. Pas de gros dédoublement de personnalité, il parlait avec sa voix dans sa tête et elle n'intervenait pas souvent visiblement. Il présentait une autre grosse caractéristique des schizophrènes : ce côté suicidaire et masochiste. Il se mutilait tout seul, avait fait déjà plusieurs tentatives de suicide, prétendait souvent que tout le monde le détestait, se criait coupable de tout et n'importe quoi. Il ne m'avait rien raconté sur son passé, rien. Il était resté silencieux. Je n'avais pas réussie à mettre au clair son cas, aillant juste décrété au centre de redressement qu'il "avait un esprit tordu", avant de laisser le soin aux médecins de se débrouiller avec lui. Il avait donc un suivit régulier afin de soigner sa schizophrénie et ne semblait pas protester pour prendre le traitement. Au moins quelque chose que ce gamin savait faire qui était bien.

Un responsable du camp de redressement :
Ce gamin ? J'avais l'impression de ne pas le supporter... C'était le souffre-douleur des autres gosses, mais je n'étais jamais intervenu. Je n'aimais pas ce gamin... Plusieurs fois, je l'avais retrouvé avec des bleus, de multiples blessures, parfois des éclats de verres coincés dans la pot, couvert de boue... Bref, les autres le faisait bien jouer. Quand l'inspecteur passait, il avait l'habitude d'aller se cacher. J'affichais toujours un sourire constant à l'inspecteur qui inspectait tout sans voir le petit toujours caché je ne sais où. Après, les autres adolescents rattrapait leur copains et "jouaient" à nouveau avec lui.

Un adolescent :
Avec les copains, on avait un "jeu". Il y avait ce soit disant tueur en série qui était arrivé depuis peu. Quand on s'en prenait à lui, il se laissait faire, bizarrement. Il disait qu'il s'en fichait et qu'on pouvait lui faire ce qu'on voulait. Du coup, c'était ce qu'on faisait. Il ressemblait à une fille, et vue qu'on en avait pas ici, on en profitait. C'était marrant de l'enfermer à clé dans une pièce complètement vide où il ne mettait pas longtemps à se mettre à hurler et pleurer comme un gosse. On l'enfermait souvent plusieurs jours. On savait bien qu'il était schizophrène et qu'il était instable émotionnellement, mais on s'en fichait et on jouait. Quand il se rebellait, on le punissait à notre manière. On le frappait parfois, ou on le bloquait souvent dans les toilettes et on allait le frapper, parfois, il se cognait contre la vitre. Et quand il la faisait exploser, c'était à lui de réparer. Parfois aussi, on volait le repas du roux, du coup, il ne mangeais presque jamais, mais visiblement ça e l'embêtais pas. Il y avait le binoclard parmi nous qui ne prenait jamais part aux festivités, du coup, il était vite devenu notre second jouet. Un jour, on a obligés le roux à tuer le binoclard. Ils se sont battu avec des éclats de verres et finalement c'est le roux qui l'a emporté. Quand le personnel a découvert ça, il l'a enfermé dans la pièce vide. On s'est fait punir aussi, du coup, on a voulus se venger. Le voisin avait une moto, on l'a volée pour l'utiliser. On s'est amusés à poursuivre le roux avec. Au final, il s'est retrouvé coincé devant un mur et les copains l'ont coincé de manière à ce qu'il ne puisse plus s'enfuir. Le gamin s'est retrouvé avec des marques de pneus sur un bras et d'autres sur le ventre. On s'était bien amusés. Pendant plusieurs mois, notre jouet n'a plus utilisé son bras, surement ce l'était il cassé... Mais bien sûr, il ne disait rien à la direction, disparaissait les jours où le médecin passait pour ne pas montrer toutes ces blessures. Bien vite, tout ça ne nous avait plus suffit et on s'était mis à le coincer dans divers endroits pour le violer. Il se laissait encore faire. Il y en a un idiot qui s'est fait attrapé en plein jeu. On lui a effacé la mémoire. Tant mieux, on n'avait pas besoin d'incapable. Ca nous amusait ce nouveau jeu. C'était marrant de le voir implorer, hurler, pleurer, alors que d'habitude il ne se plaignait pas du tout. C'était tellement bien de le briser, de le déchirer, de le détruire...
Finalement, un jour, il s'est barré du centre de redressement, c'était dommage...

Une victime :
J'étais sortit de chez moi. Devant moi il y avait le camp de redressement. Je n'avais pas peur des gosses qui y étaient. Toutes façon, en ce moment, ils étaient bien trop occupés à massacrer un pauvre garçon qui était parmi eux. Je l'avais aperçu plusieurs fois ce pauvre gosse. Je me demandais bien ce qu'il faisait là bas... Des rumeurs disait qu'il était le tueur en série, et, bien évidemment je ne les avais pas crus. Je les avais vus avec la moto, ou parfois quand ils le frappait. Je me demandais comment ça devait être d'être ainsi traité... Surtout que le personnel de là bas ne semblait rien remarquer. J’avais d'abord aperçut le petit sortir sans les autres. Il était venu vers moi et m'avait poignardé avant de sortir un misérable "désolé".

Un passant dans la rue :
J'étais sûr que c'était lui. 10 meurtres dans la nuit d'hier à aujourd'hui. C'était à tous les coups ce gamin. Celui d'il y a un an bientôt. Je le haïssais, comme tout le monde. Il avait tué de mes proches, des proches de mes proches. Bref, il avait détruit ma vie. Alors que je marchais dans la rue, j'étais rentré dans un gosse qui passait par là. J'avais croisé son regard l'espace d'un instant et je lui avais déjà tout pardonné. Je n'avais jamais vu quelqu'un avec un air aussi triste...

Lya :
Bientôt 3 ans que je le cherchais... Assise sur le lit d'hôpital, j'observais pour la énième fois le ciel. Je descendais les escaliers et sortais en douce de l'hôpital avant de m'en aller en ville en courant. Les infirmières ne voulaient plus que je sortes... Il me restait environ un mois à vivre. Pourquoi, si il me restait aussi peu de temps, me gardait t-on enfermée ? Je voulais profiter de ma vie jusqu'à la fin ! Et surtout, je ne voulais pas mourir seule. Je voulais qu'il y ait quelqu'un à mes côtés pour quand je mourrais... C'était pour ça que je le cherchais. Il ne me restait plus que lui.
J'étais allée prendre une glace et m'était rendue dans des ruelles. Je me sentais tranquille ici, c'était bizarre. Terminant ma glace, je m'apprêtais à partir quand on m'attrapa par le bras. J'avais direct pensée à un méchant et avait manqué d’assommer Aku. En le reconnaissant je lui avait littéralement sautée dessus. Il me paraissait toujours aussi petit, je faisais presque une tête de plus que lui. Pourtant, j'étais heureuse de le revoir. On n'avait pas échangés un mot de la journée, j'avais pourtant eu l'impression d'avoir fait un marathon de parole. On s'était quitté le soir sans un mot non plus. Finalement, on s'était revus le lendemain et ainsi de suite. On n'avais parlés que le quatrième jour. Je lui avait parlé de l'hôpital, de ma greffe de poumon, du fait qu'il ne me restait pas longtemps. Il ne m'a pas parlé de lui, je lui ai pourtant demandé ce qu'il s'était passé mais il m'avait évité avec d'autres questions. Le cinquième jour je l'avais surpris en trin de se scarifier et j'avais compris qu'il n'allait vraiment pas bien pour aller jusque là. Pourtant, il n'a rien dit, ce contentant les jours suivant de me consoler quand ça n'allais pas, de supporter mes crises de mauvaise humeur etc. Je me sentais bête parce que je savais bien qu'il souffrait bien plus que moi... J'en étais certaine... En sachant que j'allais encore plus le blesser. Une fois je m'étais jetée du toit sous ses yeux, il m'avait rattrapée un temps, mais ça avait été juste. J'étais vraiment déprimée parce qu'on m'avait appris qu'une nouvelle greffe était impossible et que j'allais vraiment mourir.
Finalement, quand j'ai sentit la mort approcher, j'ai invité Aku à "visiter" l'hôpital. Puis, je l'ai drogué avec quelques trucs que j'avais trouvé dans l’entrepôt. Je l'ai obligé à boire tout ça. Puis, on est allés se promener et je l'ai emmené dans les ruelles. Là-bas, je lui ai filée mon couteau, et je l'ai obligé à me tuer. C'était plus fort que lui et la drogue faisait effet, il n'a pas eu le choix. Quand j'ai sentie la lame me traverser, j'ai pensée que c'était finit, que c'était dommage... Mais ce que j'ai surtout sentie c'était ses larmes qui tombaient sur mes joues, ses supplications désespérées. Je n'avais pas voulut ça. Non... Pas ça... Jusqu'à ce que je ferme les yeux pour de bon, j'ai sentit sa main prendre la mienne. Jusqu'à la fin. Avant de mourir, je lui ai demandée d'exaucer le voeu de la fille dans ma chanson. Je ne savais pas si il arrivera à décrypter tout ça, mais je croyais en lui...

Un autre assassin :
Je l'avais croisé au détour d'une ruelle. Lui. Il m'a juste demandé de couper ses liens avec toutes les associations criminelles. Je lui ai obéis, bien obligé de le faire quand j'ai vu son couteau qui me menaçait. Je ne l'ai plus jamais revu après. Est ce qu'il était repartit ? Avait il abandonné sa carrière ?

A suivre~

Bienvenue ! ~~~~

Merci =3